Si les paysages sont une somme de leurs parties: Comment pouvons-nous les mesurer?

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Post orginal par Eleanor Milne.

Lors de la Journée de la Forêt de l’année dernière, il semblait qu’un mot dominait sur ​​toutes les lèvres: «paysages». Nous l’avons entendu dans des conversations, les présentations, d’ailleurs la journée en elle-même était placée sous le thème  «Vivre le Paysage », ce qui représente une nouvelle collaboration entre Journée de la forêt et Journée des l’agriculture, paysages, et des moyens de subsistance. Laquelle collaboration qui explore la relation entre les forêts, l’agriculture et les populations, reconnaît que chaque paysage est une parcelle travaillée de terre sur l’ensemble des différentes terre couvertes, et que ces terres couvertes interagissent avec l’impact des ​​l’autres. C’est une idée qui sous-entend que,  si nous voulons nous attaquer simultanément le changement climatique, sauvegarder les forêts et nourrir les populations, l’approche-paysage à une échelle du paysage est nécessaire.

Cependant, la réalisation et la modélisation de mesures d’une échelle-paysage s’est avérée particulièrement difficile dans les pays en développement. La-bas, de nombreux paysages sont dominés par les petits agriculteurs qui possèdent généralement 1-2 hectares tout au plus, ce qui signifie que les techniques de gestion, les systèmes d’agricultures, les types de cultures et d’élevage peuvent varier considérablement d’un hectare à hectare, ce qui pose de nombreux problèmes de quantification à grande échelle. Mais pourtant ce sont ces petits agriculteurs qui ont le plus à gagner de quantification échelle du paysage. Pour eux, faisant partie de quantification échelle du paysage pourrait ouvrir l’accès aux marchés du carbone et autres formes de financement des organismes de développement qui cherchent à soutenir une agriculture respectueuse de carbone. Qui de plus, ces milieux détiennent le plus grand potentiel d’atténuation agricole.

Pour contribuer à la resolution de ce problem, le  CCAFS vient juste de publier un nouveau rapport intitulé:  Methods for the quantification of emissions at the landscape level for developing countries in smallholder contexts (Méthodes pour la quantification des émission à l’échelle d’un paysage pour les pays en développement dans un contexte d’agriculture familiale), qui est un Guide compréhensif pour les évaluateurs de Gaz à effet de serre (GES)  qui cherchent à faire une quantification à l’échelle du paysage autours des petits exploitants.

Ce rapport évalue non seulement les approches précédentes à la quantification des émissions de GES, mais aussi pose un regard sur les nouvelles ressources disponibles pour toute personne désireuse  de faire ce genre d’évaluation. Le rapport identifie une sélection de ressources allant de protocoles pour la prise de mesures sur le terrain aux calculs en ligne qui utilisent des informations sur les pratiques de gestion des terres. Le rapport fournit à la fois des analyses rapides et détaillées des contextes spécifiques auxquels chaque ressource est le mieux adapté. Il ne s’évertue pas à trouver une meilleure solution unique, parce que ce qui est meilleur dépendra toujours d’un contexte spécifique. Il n’est pas destiné à un public spécifique et limité, c’est une aide qui peut être utilisé par toute personne souhaitant procéder à des évaluations de l’émission des Gaz à effet de Serre-GES; qu’il s’agisse d’un organisme de financement, d’une agence gouvernementale, d’une ONG, des universités ou ailleurs.

Pour télécharger le rapport complet du CCAFS, cliker ici: Methods for the quantification of emissions at the landscape level for developing countries in smallholder contexts

Eleanor Milne  a travaillée comme Environnementaliste pendant les 18 ans passes et actuellement coordonne le  «  modelling component » au  GEF’s « Carbon Benefits Project ». Vous pouvez lire plus à propos des travaux du  CCAFS dans “ pro-poor climate mitigation here » ou cliker ici pour lire les travaux du  CCAFS «  improve quantification of agricultural GHG emissions in developing countries ».Ce Blog a été edité par  Lucy Holt et traduit par Nestor NgouambeLire le message original en anglais ici.